Intervenants :

Laurent Pfister (LIST)

Claude Meisch (Administration de la gestion de l’eau)

Judith Meyer (LIST)

Début de l’été 2016 et 2018, des épisodes de fortes précipitations et de crues subites dans le Mullerthal ont provoqué des dégâts largement surprenants et élevés. On peut donc se demander si les événements ont vraiment été une telle surprise. Déjà en 1958, un événement similaire avait été observé dans le Mullerthal, et les chroniques luxembourgeoises ont également signalé un risque accru d’orages pour l’Est du pays. Cependant, une prédiction précise de ces cellules orageuses n’est pas possible à l’heure actuelle. Au cours de ces deux années, des conditions météorologiques convectives exceptionnellement longues ont dominé le schéma météorologique et ont également entraîné de nombreux épisodes de fortes précipitations et d’inondations en France et en Allemagne. Une tendance à une hausse de la fréquence de ces conditions météorologiques semble se dessiner depuis quelques années, comme le suggèrent les analyses d’humidité et d’instabilité atmosphériques. Une situation potentiellement dangereuse se dessine du fait de l’augmentation potentielle des épisodes de fortes précipitations et de la difficulté à prévoir avec précision ces phénomènes météorologiques de faible ampleur, de courte durée et très intenses, en combinaison

avec le changement d’affectation des sols. En l’état actuel de la technologie et de la recherche, il n’existe toujours pas de protection absolue contre ce phénomène et le risque résiduel, c’est-à-dire le risque qui subsiste après la mise en œuvre de toutes les mesures, reste élevé.

Données d’accès:

https://zoom.us/webinar/register/WN_CV9pAPAgSHOGXkxS9EQ_lA